Le retour au travail après un arrêt de longue durée est appréhendé individuellement et de fait, de différentes manières selon la personne.

En parler, échanger pour ne pas s’isoler, se sentir perdue face à la reprise et aller chercher la façon dont on veut, on peut reprendre une activité, la même, une autre ? …un vaste sujet d’échange lors d’une soirée débat le 7 février 2024 en présence de nombreuses Seintillantes, du Dr Eric Rousseau, du Dr Pauline Deslus, Marie Pierre Carrere (Bilan de compétences), Nadine Brivet Beaudrap (Les Seintillantes), Audrey et Ludivine (Bilan de compétences),

Un grand merci à toutes et tous !

Les traitements liés au cancer peuvent avoir un impact sur la santé physique, psychologique et intellectuelle – fatigue, troubles cognitifs (de mémoire, de concentration, d’organisation de la pensée) « noter pour se souvenir ! », douleurs…. et nécessiter un arrêt de longue durée.

La diminution des capacités physiques et l’inactivité prolongée entraînent parfois une réflexion concernant le retour à la vie active, au travail.

Après l’acceptation de quitter son travail car le maintien n’était pas ou plus possible –  » ça va bien se passer sans moi !  » – :

Certaines personnes n’auront pas de doute quant à la reprise.

Il est alors nécessaire de garder contact avec l’employeur et s’entendre sur comment garder ce contact, par téléphone, visites; la fréquence; à l’initiative de qui, sans avoir la sensation de pression, de tension, pour ne pas avoir le sentiment d’oubli et surtout, pour que la reprise se fasse dans les meilleures conditions.

D’autres auront une réflexion sur l’après « mon point de vue est modifié, il a changé« 

Le fait d’avoir arrêté le travail sur une longue durée peut entraîner :

Une appréhension de la reprise : le regard des collègues, des supérieurs, un manque de confiance en soi s’est installé une perte de repères suite à l’inactivité… (orientation associations pour une reprise d’un lien social, d ‘une activité…)

une réflexion sur soi , une remise en question de ce que l’on faisait & à quoi on aspire maintenant, se former à autre chose, un métier différent, reprendre des études …

⇒ Des questions interviennent :

Comment je peux faire face aux effets indésirables comme les troubles cognitifs liés aux traitements ?

Comment me diriger me rediriger ?

Comment me former quand je sais le chemin que j’ai envie de prendre ?

Et financièrement ?

⇒ Quelques éléments de réponse et d’informations :

Les troubles cognitifs :

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Les résultats actuels sont cependant excellents car nous observons une survie à cinq ans qui atteint les 90 %, ce qui a des implications dans le suivi et la prise en charge à long terme des effets du traitement.

La chimiothérapie a débuté il y a 40 ans et les effets neuro toxiques sont connus depuis une trentaine d’années (« tête dans le brouillard » ressenti de la patiente).

Avec la chimiothérapie apparaît une constellation de troubles cognitifs invalidants qu’il faut prendre en compte dès le début de la maladie. Par exemple, des troubles de la concentration, des difficultés à faire deux choses à la fois, trouver ses mots, des pertes de mémoire. De plus, il s’y ajoute souvent de la fatigue associée à une détresse psychologique, ce qui va aggraver les troubles cognitifs.

II n’existe pas de traitement préventif ni curatif de ces troubles. Il faut développer et poursuivre une stratégie avant, pendant et après le traitement en utilisant des programmes de remédiation cognitive qui utilisent les techniques de TCC (Thérapie Cognitive Comportementale) et de TAC (Thérapie d’Activation de la Conscience). Des associations type Oncogite permettent ce type de prise en charge.

> Quel organisme selon mon statut : https://gitmind.com/app/docs/mwyceooc

> Dispositifs de Formation : https://gitmind.com/app/docs/mh808mzx

> Pourquoi demander le statut de travailleur handicapé : https://gitmind.com/app/docs/m2bsgdc7